Le thème et la structure du roman graphique « L’empire de l’accélération » se prête à toutes les extravagances graphiques dont l’abstraction. Manier les symbôles, afin d’illustrer les différentes composantes de ce roman d’anticipation est un défi qui m’intéresse au plus haut point, en ce qui concerne l’ approche psychologique: –le gand d’une femme et une bille de question Mark : symbole de l’héroïne du roman et de son arme, au pouvoir magique : la bille de question mark. –un soleil question Mark : symbole de la remise en question qui guide les grandes réussites. –socle et point d’intérrogation : Y a-t-il encore un avenir pour les idoles du passé ? –une pendule qui indique le chiffre 12 : point culminant d’une Adventure ou Climax si c’est midi ou l’heure des super-héros si c’est minuit –pièce de puzzle et Forme abstraite : symbole de l’empire de l’accélération qui divise pour régner –un cadenas dans le ciel : l’expression des villes flottantes du futur inaccéssible pour le commun des mortels. –forme abstraite et Gran Be inversé : personnage BANKSTER –Bol et forme abstraite : Sous l’ère de l’accélération, l’Humanité, se noie dans la complexité –un gallion qui s’envole : Symbôle d’une aventure qui commence –coquillages et porte coffre-fort : la haute technologie de l’empire de l’accélération, un monde protégé par des algorithmes secrets et hermétiquement clos. –coccinelle suspendue : la chance, est-elle encore possible dans un monde dominé par les chiffres ? – Un téléphone suspendu :L’Humanité en train de s’assécher et qui n’arrive plus à se faire entendre –un oiseau portant un CD : La musique, comme espoir, celle qui ne me quitte jamais –billets de banque qui tombent d’une forme en vieux cadran de téléphone : L’addiction aux machines qui crée la dictature des chiffres et qui transforme la vie accélérée en eldorado. – Définition des fils suspendu : Le monde ne tient plus qu’à un fil sous l’ère de l’accélération – En bas à droite, un papillon : Symbole du Happy End de cette histoire, Scénariser une oeuvre peinte a pour but de raconter des histoires, mais avant tout pour servir les intérêts de l’acte de peindre.