Une création de Marc Ferrero :
“Dans la fabuleuse histoire du progrès, le premier appareil de mesure moderne fut l’horloge.
En fusionnant les théories mathématiques, physiques et mécaniques, les horlogers furent les premiers fabricants d’instruments scientifiques. Les premiers à fonder les bases technologiques de la machine-outil. Nous sommes au XVIIᵉ siècle, et l’homme venait d’inventer la reine des machines. Véritable bienfait pour l’humanité, car profitable à tous, sans aucune contrepartie, d’où son titre glorieux de « reine des machines ». Grâce aux capacités illimitées de l’IA, associées aux progrès de la haute technologie, le début du XXIᵉ siècle est devenu le théâtre des ambitions pressées de toute la recherche mondiale.
De nombreux concepts repoussant les limites du monde connu vont éclore des cerveaux débridés de quelques techno-prophètes issus de la geek generation. L’un d’entre eux, le plus ambitieux jamais imaginé, va se concrétiser devant les yeux médusés du monde entier : changer la valeur du temps de nos vieilles horloges et téléporter l’humanité dans une nouvelle dimension temporelle : l’Accélération.
Le temps qui passe n’évolue pas sur une droite rigide ; il est courbe et élastique : rapide dans le bonheur, lent dans la difficulté. Accélérer le temps, c’est convoquer le bonheur immédiat.Le temps-résultat était né. Des légions de fans allaient suivre. Un nouvel empire était en marche ; il allait changer la face du monde. Son nom : L’Empire de l’Accélération.
L’ère de la félicité sur Terre était-elle enfin venue ? Ou les rêves de toute-puissance d’un homme, devenu l’égal des dieux, allaient-ils plonger l’humanité dans un véritable cauchemar ?..”
Conçu par Marc Ferrero comme le premier roman graphique entièrement peint, L’Empire de l’Accélération déploie une fresque allégorique du monde contemporain : une société en surchauffe, gouvernée par la vitesse, l’instantanéité et la compétition permanente.
Dans ce monde, pour survivre, il faut porter un masque multifaces : changer d’apparence ou d’émotion selon le flux du moment. Seuls quelques êtres d’exception — les Lucky Numbers — ont la capacité de vivre sans masque, en assumant pleinement leurs multiples identités. Ce sont eux qui gardent encore un rapport sensible, lucide et poétique au temps.
Cette œuvre monumentale (plus de 200 œuvres peintes) est aujourd’hui au cœur d’un shopping agreement signé avec Aldamisa Entertainment, producteur de Sin City, en vue d’une adaptation audiovisuelle internationale.
Elle constitue également le socle du projet d’exposition immersive actuellement en développement — un prolongement sensoriel et philosophique qui permet de traverser, physiquement et émotionnellement, les deux pôles de l’univers :
Au cœur de cette dialectique, la couleur devient une arme pacifique, une source d’énergie poétique. Et le symbole “!?”, signature emblématique de Ferrero, en condense la philosophie :
“!” représente l’énergie, l’action, l’instinct vital.“?” incarne la conscience, la réflexion, la nuance. Ensemble, “!?!” expriment le langage du temps retrouvé : une pensée qui agit, une émotion qui pense.
La pensée du Storytelling Art Immersif®
Au cœur du Storytelling Art Immersif®, une conviction :
Le contexte crée les héros.
Chaque monde en déséquilibre engendre ses propres archétypes. Les personnages ne précèdent pas la narration : ils en émergent comme des conséquences symboliques. Leur identité est une réponse à la structure du monde — à ses tensions, à sa vitesse, à ses contradictions.
Ainsi, dans L’Empire de l’Accélération, le Monde Accéléré précède Lisa, Duke et Don Cello :il les façonne comme des figures de résistance poétique, des héros nés du déséquilibre.
Les trois protagonistes – Archétypes du temps contemporain
Lisa – La Reine de la Métamorphose
“Suspendre le temps, c’est le secret de l’acte de métamorphose, l’ADN de la femme moderne.”
Lisa L’Aventura est une rebelle, telle une plume ses talents de contorsionniste lui permettent d’ignorer les lois de la gravité.
Seule Lucky Number capable de naviguer entre les deux mondes, elle mène la résistance contre l’Empire de la vitesse, aidée de ses deux compagnons, Duke et Don Cello. Elle incarne la fluidité, la mutation, et la renaissance : la capacité de se transformer sans se renier, d’agir sans se figer.
Lisa ne cherche pas à arrêter le temps ; elle l’invite à redevenir humain.
Duke – L’Œil Mathématique
“Casser les codes, décrypter les algorithmes : le monde mathématique ne connait pas les lois du hasard, c’est là son talon d’achille.”
Duke est le stratège du flux, le hacker de l’accélération. Il incarne la maîtrise de la logique, la mesure absolue, la lucidité mathématique face au chaos du monde. Dans son univers, la beauté est géométrie, la vérité se cache dans les structures invisibles.
Duke ne lit pas le temps. Il le décrypte.
Don Cello – Le Maître du Timing
“La vie est une succéssion de portes qui souvrent et qui se ferment : Le moment juste n’est ni avant ni après ; il est la couleur exacte de l’action.”
Don Cello habite le Monde Disqualifié, celui du retour au rythme, de la respiration retrouvée. Sage du tempo, il enseigne que le pouvoir ne vient pas de la vitesse mais de la justesse. Il est la mémoire du monde. Il sait manier les extrêmes, la sagesse et l’action. Il est celui qui sait encore écouter avant d’agir.
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